La maternalité.
« Alors qu’à l’adolescence l’enjeu est de renoncer à l’enfance pour aborder l’âge adulte, au cours de la première maternité, l’enjeu est de changer de génération, de façon flagrante et irréversible. »
Monique Bydlowski
Une crise identitaire majeure
Toute femme enceinte, qu’elle ait désiré sa grossesse ou non, traverse une crise identitaire majeure comparable à celle de l’adolescence. Le chamboulement n’est pas que physique. Il y a aussi des raz de marée psychiques. La future mère est déstabilisée car il est question, pour elle de changer d’identité. En effet, elle va passer de « Fille de… » à « Mère de… ». Si la crise de maternalité se passe bien, elle sera maturative. Mais il peut y avoir des ratés.
C’est le Dr Paul Claude Racamier, psychanalyste, qui, en 1960, a donné ce nom de « maternalité » à cet état très particulier que traversent les femmes enceintes. Issue de l’anglais motherhood, elle se construit sur la base des mots « maternel », « maternité » et « natalité ». Elle qualifie tous les processus psychologiques affectifs liés au désir et à la réalisation de la maternité qui se développent et s’intègrent chez la femme.
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« Devenir mère » entraîne inévitablement un questionnement sur ses propres origines, sur la différence des générations ou encore sur la mort. Dans la mesure où il s’agit d’une crise, elle est constituée d’un début et d’une fin. Lire la suite…!
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