Les enfants prématurés no 1

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De tout temps, la prématurité a amené son lot de misère dans une petite vie qui commençait trop vite et si difficilement. Les soignants et les familles étaient bien démunis devant ces petits êtres, si fragiles, dont la plupart ne survivaient pas. C’est très touchant de penser à tous les efforts qui ont été faits par nos prédécesseurs, dans ce domaine de la néonatalité, pour arriver à nos technologies de pointe, où la survie de ces « nouveau-nés, nés trop vite » est maintenant excellente.

Ceux que l’on appelait les débiles

Il y a à peine cent ans encore, les prématurés, qu’on appelait alors les « débiles », mourraient avant tout par hypothermie.

Le sens premier du mot « débile » est un peu oublié, mais il caractérise avant tout une faiblesse physique.

Le deuxième sens définit une arriération mentale. De nos jours, il prend plutôt le sens d’imbécile.

En matière de prématurité, nos anciens avaient affaire avec des nouveau-nés extrêmement fragiles

et ils étaient souvent démunis devant ces petites miniatures à cheval entre la vie et la mort.

Ces bébés sortaient d’un ventre à 37°C pour se retrouver dans des pièces insuffisamment chauffées, souvent au-dessous de 20°C. Les médecins avaient compris qu’il fallait en tout premier lieu réchauffer ces petits corps dont la température avoisinait 34° et pouvait même baisser jusqu’à 32°C avant de mourir.

On commença donc à les envelopper dans de la ouate,

à les mettre dans des petites boîtes près du feu et à les entourer avec des bouillottes d’eau chaude que l’on changeait régulièrement. Mais la plupart d’entre eux mourrait quand même.

On comprit qu’il ne fallait pas seulement les réchauffer, mais plutôt les couver. Cela impliquait de réchauffer suffisamment l’air qu’ils inspiraient pour éviter que celui-ci ne les refroidisse en entrant dans leurs poumons. Le philosophe Fortinius Liceti, qui était aussi médecin au 17ème siècle, entreprit de couver son fils prématuré, selon le même principe qu’on utilisait en Egypte pour faire éclore les poussins.

Son exemple n’a été suivi qu’en 1875, par le médecin de l’impératrice de Russie, qui inventa une sorte de baignoire, dans les parois de laquelle on faisait circuler de l’eau chaude.

Finalement, ce ne fut qu’en 1883 que le médecin et accoucheur français Stéphane Etienne Tarnier, fabriqua la première couveuse vraiment pratique. Il s’agissait d’une simple caisse en bois dont le couvercle en verre permettait de surveiller le bébé. L’air qui y pénétrait était tout d’abord réchauffé par un réservoir d’eau chaude.

Aujourd’hui, on a trouvé le meilleur moyen qui soit de réchauffer les prématurés, en les mettant au contact peau à peau avec le ventre de la maman. La Nature avait tout prévu !

Il ne fallait pas seulement réchauffer les « débiles », il fallait aussi les nourrir. Mais selon leur degré de maturité, ils n’avaient pas encore la force suffisante pour téter. Ainsi, toutes les deux heures, on leur versait une à deux cuillères de lait de nourrice dans le nez ! Certains survécurent grâce à ces soins rudimentaires.

Lorsque la Nature fait le ménage

Malheureusement, il arrive encore que la grossesse ne se déroule pas de manière optimale et qu’elle se termine avec pertes et fracas, plusieurs semaines à l’avance. A commencer par les fausses couches du 1er trimestre, qui représentent des avortements spontanés de grossesses non évolutives. Certains embryons ne sont pas viables, soit en raison de malformations congénitales ou de causes infectieuses, mais également lors d’aberrations chromosomiques. La Nature fait le ménage et élimine par elle-même ce qui aurait été source de multiples complications.

Cela dit, ces fausses couches ne sont pas une banalité pour la future maman. Dans la plupart des cas, elle se trouve subitement plongée dans le deuil alors qu’elle venait de se réjouir de  cette nouvelle petite vie qui commençait.

Il arrive même que certaines se culpabilisent, ayant l’impression qu’elles n’étaient pas à la hauteur de mener cette grossesse à terme.

Bien sûr, ces ex-futures mamans ont besoin de recevoir ces informations rationnelles biologiques. Si cela en rassure quelques unes, cela n’empêche pas la plupart d’être très tristes et parfois découragées.

Elles n’ont surtout pas besoin de banalisation ou de fausses consolations de la part de l’entourage (par ex. tu en feras un autre !).

Dans cette douleur de la perte d’un enfant, elles ont avant tout besoin d’une écoute empathique et de temps.

Lorsque c’est trop tôt

Alors qu’une grossesse normale s’étend sur 40 semaines, on définit une prématurité pour tout accouchement qui survient avant la 37ème semaine. On distingue une prématurité moyenne lorsqu’elle survient après la 33ème, une grande prématurité après la 28ème et une très grande prématurité avant la 28ème semaine.

Selon l’OMS, chaque année, quelque 15 millions de bébés naissent avant l’âge gestationnel des 37 semaines. On estime que plus d’un million d’entre eux meurent suite à des complications dues à leur naissance prématurée.

Les causes diverses et multiples

Dans les cas de fausses couches du 2ème trimestre ou d’accouchements prématurés au cours du 3ème trimestre, les causes sont plutôt à rechercher du côté maternel.

Ils peuvent être favorisés par

  • des infections
  • de l’hypertension gestationnelle que l’on appelle « éclampsie »
  • des grossesses multiples
  • une dilatation précoce du col de l’utérus
  • une insuffisance ou un décollement placentaire
  • des causes toxiques
  • des insuffisances hormonales

Dans certaines situations, on peut incriminer des causes psychologiques non résolues, actuelles ou anciennes, qui rendent le maintien de la grossesse difficile.

Le stress maternel prénatal

Mais la cause principale qui sous-tend une grande partie des autres causes est certainement celle du stress maternel prénatal sous toutes ses formes. En effet, celui-ci active le système nerveux sympathique, qui déclenche ou renforce des contractions utérines trop précoces. La problématique sera aggravée par un manque de magnésium qui devient de plus en plus fréquent.

Etrangement, lorsqu’on parcourt les diverses études sur la question de la prématurité, on est frappé d’observer que la violence conjugale, en tant que cause de prématurité, n’est presque jamais relevée, même pas dans le rapport de l’OMS. Il existe donc un déni évident qui touche les professionnels de la santé et les empêche de l’objectiver.

C’est comme si les mots grossesse et violences étaient incompatibles.

Pourtant, on sait que la grossesse est justement un facteur de risque dans le déclenchement des violences domestiques dont certains coups sont directement portés dans le ventre.

Probablement en raison de ce déni médical, les femmes n’osent pas parler de ce qu’elles vivent souvent au quotidien. Néanmoins, lorsqu’on les questionne avec précision, on découvre avec horreur que les causes de maltraitances maternelles pourraient représenter de manière directe ou indirecte, jusqu’à 30% des causes de prématurité. Evidemment, la violence domestique est une cause majeure de stress maternel intense. Dans ces conditions déjà violentes avant qu’il ne naisse, le prématuré est à grand risque d’être ensuite violenté à son tour.

Soyons vigilants

En tant que professionnels de la grossesse, obstétriciens, sages-femmes et doulas, nous devons être attentifs à ces multiples causes dont la dernière citée.

Autant il sera facile d’intervenir rapidement et efficacement sur les causes physiques, autant il est beaucoup plus difficile et délicat de réagir en cas de troubles psychologiques et surtout dans les cas de violences conjugales, car la future maman est elle aussi, souvent dans le déni. En effet, elle avait rêvé d’une grossesse idéale, partagée avec le futur papa, et voilà que cela ne se passe pas du tout comme prévu. Alors, elle met la tête dans le sable pour ne pas voir la réalité.

Il faut comprendre que le but du déni est une protection pour moins souffrir. Mais cela l’empêche en même temps de sortir de cette situation de victime.

Il arrive aussi que cette future maman soit tellement figée dans la peur, qu’elle préfère ne rien dire, par peur des représailles.

C’est donc à nous, les professionnels de la santé, maintenant au courant de ces situations potentielles de violence, qu’il appartient d’observer, d’écouter, d’accompagner ces femmes pour les diriger en lieux sûrs. N’oublions pas qu’il s’agit à chaque fois de deux personnes, la mère et l’enfant.

Notre métier nous met face à nos responsabilités. Ignorer les signes d’appel se nomme « non assistance à personne en danger  » .

Mais il n’y a pas que les professionnels qui sont concernés par cette  détection. Les amis, la famille, tout l’entourage ont un rôle important à jouer. Les services sociaux aussi. Il en va de toute la future vie de ce fœtus.

En s’occupant de la maman avec soin , amour et compétence, on influence positivement l’avenir du bébé.

En diminuant l’intensité du stress maternel prénatal, on peut gagner plusieurs semaines de prématurité et donc, un bon développement bien au chaud, dans un ventre douillet. C’est donc un système gagnant-gagnant !

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Cet article est tiré de mes deux livres:

Accueillir mon bébé avec douceur et bonheur

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Les familles monoparentales no 7

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Les familles monoparentales no 7

« Je me souviens de ces après-midis silencieux avec mon père, qui m’attendait une fois par semaine dans un café. J’avais 10 ans. Je buvais mon chocolat sans réussir à parler. Nous étions tellement gênés par ce manque d’intimité, tout ce bruit et ce monde autour de nous… Quand j’ai divorcé, il y a quelques années, ce souvenir m’a sauté à la figure. Je suis ravi que mon fils de 6 ans et moi ne soyons pas obligés de nous contenter d’un épisodique “droit de visite”, ravi de ne pas lui imposer ce supplice : il vit avec moi quatre jours sur sept ». C’est le  témoignage touchant de Laurent.

La solution, une garde alternée ?

Selon l’Iness, en 2015,  76 % des enfants vivent chez leur mère, tandis que 9 % d’entre eux sont à la charge exclusive de leur père.

Seuls 15 % sont en résidence alternée.

En France, la loi su la garde alternée a été proposée en 2002 par Ségolène Royal, alors ministre de la Famille. Depuis, cette loi ne cesse d’être rediscutée car elle brasse une complexité d’aspects, autant en ce qui concerne les parents, les enfants que la société elle-même. Elle semble amener autant de problèmes qu’elle tente d’en résoudre.

La problématique du lieu

Pour qu’une garde alternée soit physiquement possible, il faut que les deux domiciles parentaux soient à mi-chemin de l’école, ce qui n’est pas toujours facile à organiser.

Il y a aussi une question importante qui se pose au niveau de la chambre de l’enfant:

  • en aura-t-il une toute à lui dans un foyer et juste un petit coin dans l’autre ?

Selon la thérapeute familiale Nicole Prieur, « ce qui importe à l’enfant, qu’il occupe une chambre ou un coin de studio, c’est d’avoir le sentiment que sa présence compte dans chacun de ses deux foyers, qu’il a sa place et qu’il est attendu. »

Ce qui est terrible pour lui , c’est que son lit serve de débarras en son absence.  Elle rajoute : « L’espace qui lui est attribué est une projection de son espace intérieur. L’invasion de son lieu est vécue comme une intrusion intime. »

Daniel Marcelli, pédopsychiatre et président de la Fédération nationale des écoles des parents et des éducateurs, confirme : « La résidence alternée permet de maintenir un cadre régulier d’hébergement chez les deux parents, de passer du temps avec son enfant, de vivre avec lui, ce qui est essentiel.

Ce qui est terrible avec le droit de visite, c’est l’absence de régularité et de continuité dans les rapports. »

Les tensions parentales

Mais encore faut-il que ce soit possible, que les parents soient en mesure de se mettre d’accord entre eux. Or, « ce n’est le cas que dans  un dixième des situations, juste après la rupture », rajoute le Dr Marcelli.

Mettre des enfants au monde revient, qu’on le veuille ou non, à signer « un contrat de codépendance pour la vie », rajoute la psychologue Sylviane Giampino, alors précisément que chacun souhaite se désolidariser de l’engagement scellé par la naissance des enfants !

Pour en revenir aux propos du Dr Marcelli, la garde alternée est souhaitable, mais est-ce possible, de régler les problèmes en discutant avec l’autre, alors que cela n’a justement pas fonctionné pendant toute la durée de vie en commun?

Pour que cela soit possible, il faudrait que les deux parents soient adultes et matures, ce qui est loin d’être le cas. On comprend mieux que la justice doive s’en mêler.

Pour tenter de rééquilibrer des situations bancales et d’ouvrir plus largement la voie à la résidence alternée, un nouveau projet de loi a été voté en France par l’Assemblée Nationale en 2014.

Le député Erwann Binet, coauteur du texte adopté, explique que l’idée n’est pas d’instaurer « une garde partagée systématique et paritaire… mais une égalité de considération entre les deux parents ».

Dans la très grande majorité des cas, le juge fixe la « résidence de l’enfant » au domicile de l’un d’eux, l’autre se voyant attribuer un « droit de visite et d’hébergement ». Ces mots sont une violence symbolique, à l’égard des pères, dans la très grande majorité des cas. Ces mots suggèrent l’idée insupportable d’un sous-parent.

Cette votation vise donc à  supprimer cette discrimination  à désigner un parent gagnant et l’autre perdant.

Il est important que, quand le couple conjugal disparaît, le couple parental continue d’exister », précise-t-il.

Un ou deux domiciles ?

En affirmant ce principe de double domiciliation, la législation tente de faire entrer le principe du recours à la résidence alternée dans les mœurs. C’est notamment ce dernier point qui a fait débat au moment des discussions autour du projet de loi.

Craignant que la double domiciliation ne conduise à un hébergement à mi-temps chez chacun des deux parents, des professionnels de l’enfance, parmi lesquels des pédopsychiatres, ont lancé une pétition de protestation.

Parmi ces signataires, le professeur Bernard Golse, chef du service de pédopsychiatrie à l’hôpital Necker, à Paris, explique qu’il s’oppose au mode 50-50  avant 3 ans, même quand les parents sont d’accord. « Car les tout-petits ont besoin de continuité avec un lieu de référence et une figure principale d’attachement. Le père peut d’ailleurs tout à fait former cette figure, même s’il me semble que les femmes restent un peu plus disponibles pour les enfants que les hommes.

Ensuite, le passage à la parité doit se faire progressivement, au fil du temps ».

Quels sont les risques évoqués par les pétitionnaires ?

Celui pour le bébé de ne pas réussir à constituer son « unicité », de se sentir éclaté, morcelé. Il a besoin de références spatio-temporelles, de rituels, de rythmes de sommeil, de vie et d’alimentation réguliers.

Le Dr Daniel Marcelli n’a pas signé cette pétition. S’il confirme que le nourrisson a besoin de régularité et de repères, il refuse de se prononcer sur une éventuelle nocivité de la résidence alternée : « Je n’ai pas de réponse à cette question. »

Il insiste néanmoins sur l’importance des micro rythmes : «Le nourrisson est extrêmement sensible aux sourires, à l’anticipation des réponses apportées quand il pleure pour manger, à la manière dont il est porté, allongé dans le lit, tenu pour lui donner le biberon… Il repère rapidement les changements dans les interactions », ajoute-t-il.

Le bébé pourra-t-il créer son unité personnelle autour de deux pôles, de deux maisons, s’il partage son temps équitablement entre les deux, dans les tout premiers âges de la vie ?

Aucune étude scientifique n’a jusqu’à présent vraiment comparé l’évolution et le bien-être des bébés élevés par un parent dans un domicile unique et des bébés élevés dans deux maisons, car le phénomène est encore récent. Pour l’instant, les prises de position qui recommandent d’éviter la résidence alternée avant 3 ans s’appuient avant tout sur la pratique des thérapeutes.

De mon côté, j’observe la situation de mes voisins, grands-parents, qui depuis plus de 4 ans, gardent leur petite-fille 3 jours par semaine depuis qu’elle a l’âge de 3 mois. Elle a deux foyers et tout va bien.

Tenir compte de l’âge

Après 3 ans, le petit enfant s’adapte plus facilement aux environnements dans lesquels il séjourne, s’accordent la plupart des pédopsychiatres, psychanalystes et psychologues. La parité peut être envisagée, mais elle doit être mise en place petit à petit.

L’évolution de l’enfant et son rapport au temps doivent être pris en compte, car la perception de la durée est différente selon les âges : « Jusqu’à 4 ou 5 ans, passer une semaine sans voir l’autre parent peut paraître long », souligne Sylviane Giampino, psychologue et psychanalyste qui siège à l’Association nationale des psychologues pour la petite enfance, l’Anapsype.

Un conflit de loyauté

A l’adolescence, l’enfant ressent souvent le besoin de n’avoir plus qu’un seul domicile. Mais il craint souvent d’exprimer ce désir, en proie à un conflit de loyauté face à ses parents. Non seulement il doit le demander, mais ensuite, il faut choisir.

De son côté, le parent qui peut se sentir délaissé, doit progressivement intégrer le fait qu’il est normal qu’en grandissant, son enfant se détache de lui pour voler de ses  propres ailes.

Mais cette réalité survient subitement plus vite que prévu et peut se révéler douloureux. Plutôt que de nourrir des ressentiments ou de la jalousie à l’encontre du parent choisi, il est préférable de se faire accompagner par un psychothérapeute pour apprendre à métaboliser cette douleur paisiblement.

Happy end

Par contre, lorsque les choses se passent bien, que les passages d’un parent et d’un domicile à l’autre se font paisiblement, ce n’est que du bonheur

Cela permet à chaque parent d’avoir du temps pour se reposer, se ressourcer, vivre sa vie personnelle et être beaucoup plus disponible pour ses enfants lorsqu’ils reviennent.

 

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Les familles monoparentales no 6

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Les familles monoparentales no 6

La vie privée des femmes seules

C’est un sujet auquel on ne pense pas assez.

www.parfumo.de

Elles sont 1,5 million en France à élever seule près de 3 millions d’enfants. Leur vie privée en fait les frais. Ainsi, un tiers d’entre elles n’ont plus de sexualité.

Besoin d’indépendance

La mère solitaire est souvent coincée à demeure, dans une situation où son intimité passe au second plan. La période qui suit la fin d’une union est le plus souvent chaotique. Les mères ont besoin de temps pour se réorganiser et panser leurs blessures. Elles restent longtemps partagées entre la peur d’un nouvel échec amoureux et l’envie de retrouver un peu d’indépendance. Continuer la lecture de « Les familles monoparentales no 6 »

Les familles monoparentales no 5

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Les papas solos

Aujourd’hui, 15-20% des familles monoparentales sont dirigées par un homme.

Il est vrai qu’il y a seulement une génération, l’homme qui se retrouvait subitement seul, parce que sa femme était partie ou décédée, aurait confié ses enfants à ses parents ou à un autre membre de la famille ou mis ses enfants en pension. La plupart d’entre eux n’auraient probablement même pas eu l’idée qu’ils pourraient en assumer la charge journalière eux-mêmes. Lire la suite…!

Les familles monoparentales no 4

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Les familles monoparentales no 4

Le droit de visite du parent non-gardien

Si l’on perd son conjoint, les enfants n’en perdent pas pour autant leurs parents. Peu importe la profondeur de notre douleur ou de notre colère, maintenir la meilleure entente possible entre leurs deux parents est très important pour les enfants.

www.couple-amoureux.fr

La plupart des études faites sur le sujet montrent que les parents gardiens sont favorables au maintien de liens entre les enfants et le parent non gardien.

Malgré ce qui se dit, la majorité des femmes n’empêchent pas le père de voir ses enfants, même lorsqu’il y a eu des antécédents de violence familiale.

Mais, lorsqu’elles craignent que des actes de violence soient commis, plutôt que d’interdire les visites, elles veulent qu’on leur offre des mesures de sécurité, comme la surveillance des visites. C’est tout à leur honneur. Lire la suite…!

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Pourquoi beaucoup de pères ne paient pas la pension alimentaire

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Pourquoi beaucoup de pères ne paient pas la pension alimentaire

Cet article fait partie de la série consacrée aux familles monoparentales. Rappelons que dans 80 % des cas, c’est la mère qui assume seule ses enfants. La plupart du temps, cette situation est le résultat d’un long conflit entre conjoints qui aboutit finalement à une rupture.

Comme cela a déjà été écrit dans l’article précédent ( les familles monoparentales no 3), cela crée obligatoirement une baisse de moyens financiers qui souvent entraîne les familles sous le seuil de pauvreté.

Mais, comme si cela ne suffisait pas, dans un cas non négligeable de cas, le père finit par ne plus payer la pension alimentaire pour son /ses enfants. Lire la suite…!

recherches utilisées pour trouver cet article:https://raconte-moi-un-enfant com/pourquoi-beaucoup-de-peres-ne-paient-pas-la-pension-alimentaire/, https://raconte-moi-un-enfant com/pourquoi-beaucoup-de-peres-ne-paient-pas-la-pension-alimentaire/#:~:text=A mon avis, il y en question de leur attitude, pourcentage dhomme paye pas pension alimentaire, ces peres qui ne paient pas de pension alimentaire, https://raconte-moi-un-enfant com/pourquoi-beaucoup-de-peres-ne-paient-pas-la-pension-alimentaire/#:~:text=Il sest produit un tout ce qui les contrarie, https://raconte-moi-un-enfant com/pourquoi-beaucoup-de-peres-ne-paient-pas-la-pension-alimentaire/#:~:text=Pour boucler la boucle ce que cela se fasse, pourquoi les hommesnne payent pas pensions alimentaires, ses pères qui ne versent pas de pension alimentaire

Les familles monoparentales no 3

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Les familles monoparentales no 3

L’éducation monoparentale entraîne des fragilités

Cette notion de fragilité ne signifie en rien que ces personnes soient moins aptes à éduquer leurs enfants que celles qui sont en couple. Loin s’en faut. Elles sont même admirables pour tout ce qu’elles sont en mesure d’accomplir.

Mais les difficultés sont inhérentes à une situation impossible :

Tout assumer tout le temps, tout/e seul/e.

Lorsque le parent seul exerce une activité professionnelle, il ou elle doit gérer ses horaires de travail et de garde des enfants. Mais il faut aussi faire les courses, le ménage, la lessive, etc. Lire la suite…!

recherches utilisées pour trouver cet article:https://raconte-moi-un-enfant com/les-familles-monoparentales-no-3/, les familles monoparentales FLE, Quelle est la preuve de l’appauvrissement des familles monoparentales?

Les familles monoparentales no 2

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Les familles monoparentales no 2

La situation monoparentale est rarement un choix de départ. Du fait de la fatigue, de la responsabilité à assumer seul une situation impossible, à cause de la douleur de la séparation, de la solitude, du faible budget, le parent seul s’épuise et n’est plus en mesure d’offrir à son enfant un lieu de vie harmonieux.

Pixabay

Bien entendu, toutes les problématiques évoquées ci-dessous peuvent aussi se présenter dans le cadre d’une famille nucléaire traditionnelle. Mais dans le sujet qui nous occupe ici, tout est exacerbé dans la mesure où un seul parent doit tout assumer. Cela peut parfois dépasser ses forces. Les répercussions se feront ressentir autant au niveau parental que celui des enfants.

Lire la suite…!

Les familles monoparentales no 1

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Voici un sujet sous-estimé par toutes les personnes qui n’y sont pas confrontées. Il est d’autant plus nécessaire de l’aborder que, le fait d’en être averti, peut nous sensibiliser et nous inciter à leur apporter une aide selon nos possibilités.

Nous n’y pensons pas toujours, mais nous avons tous un pouvoir de soulager la misère humaine, même dans notre petite microsphère.

Les familles monoparentales no 1

 C’est dans les années 1970 qu’apparaît pour la première fois le concept de monoparentalité en France. En quelques années, le taux a doublé.

Heureusement, cela a très vite retenu l’attention des pouvoirs publics. C’est ainsi qu’en 1976, a été crée une allocation pour parent isolé. Lire la suite…!

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Quand la culpabilité se mêle au deuil de l’enfant

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Cet article vient clore la série d’articles dédies aux différentes facettes des grossesses multiples ainsi que la mort in utero ou à la naissance de l’un des bébés, sujet traité dans l’article précédent du 09. 11. Evidemment, la problématique est la même pour la gestation d’un seul bébé.

Ici, nous nous cantonneront à passer en revue ces deuils particuliers dans la période périnatale. Le deuil d’enfants déjà nés ou plus grands sera abordé plus tard.

Quand la culpabilité s’en mêle

La plupart du temps, la mort d’un bébé in utero ou à la naissance est accidentelle. Personne n’en est responsable.

Mais il arrive néanmoins des situations encore plus compliquées où la responsabilité de la mort de l’enfant ( et de la mère, exceptionnellement) incombe à l’un des parents.

C’est un sujet grave qu’il faut néanmoins aborder ici aussi, car les personnes concernées ont vraiment besoin d’aide. Elles ne pourront pas dépasser ce problème par elles-mêmes. Lire la suite…!