Le printemps de la vie : L’axone

Le 6 mars

La citation du jour :

 Si vous voulez aller vite, allez seul, si vous voulez aller loin, allez ensemble.

Proverbe africain

L’axone

Oui, il nous reste à comprendre l’axone, qui représente cette longue traînée qui suit notre étoile filante.

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 En réalité, il s’agit d’une fibre plus ou moins longue, qui communique aussi avec d’autres cellules, mais en leur envoyant des messages électriques. C’est un système complètement fabuleux, inventé bien avant nos fils électriques par notre mère, la Nature.

Fils électriques @ Inter Béton _ Barbara _ Flickr

A l’instar de cette ingénieuse invention de nos systèmes de conduction électrique, cette partie-là du neurone consiste en un tissu très sensible à cette forme d’énergie qu’il transporte à toute vitesse. Et comme eux, pour éviter des déperditions d’énergie, chaque neurone est pourvu d’un système isolant qu’on nomme la myéline.

En fait, l’homme passe son temps à découvrir ce que la nature avait déjà inventé. Mais c’est tant mieux !

Les axones sont très importants lorsqu’il y a de longues distances à franchir, comme c’est le cas, par exemple, entre un neurone situé dans le cerveau et un muscle dans la jambe.

Donc, la plupart du temps, dans des échanges de proximité, ce sera plutôt le système des synapses qui sera choisi, alors que sur les longues distances, on préférera le courant électrique, notre TGV personnel !

Et pour compliquer le tout, il y a encore les hormones, qui sont transportées par le sang.

Mais pour éviter de partir dans toutes les directions, nous en resterons là. C’est déjà extraordinaire, tout ça, vous ne trouvez pas ?

Demain, je vous parlerai de la myéline qu’on appelle aussi la substance blanche.

Tout ceci est expliqué en détail dans mon livre

Voici le livre proposé:

Neurosciences : A la découverte du cerveau Relié – 16 juin 2016
de Barry W. Connors (Auteur), Mark-F Bear (Auteur), Michael A. Paradiso (Auteur), & 1 plus

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Le printemps de la vie: La synaptogenèse

Le 5 mars

La citation du jour :

 « Voyez-vous dans la vie, il n’y a pas de solutions. Il y a des forces en marche : il faut les créer, et les solutions les suivent. » 

Antoine de Saint Exupéry

La synaptogenèse

-Alors, cette synaptogenèse ? En quoi est-elle différente de la neurogenèse ? c’est un peu du chinois tout ça.

-Oh, ben non, ce n’est pas sorcier : la neurogenèse, c’est la création de nouveaux neurones et la synaptogenèse, la création de nouvelles synapses. CQFD !

-?

-OK, le mot synapse signifie connexions. Il vient du grec syn « ensemble» et haptein « toucher, saisir ». On aime bien toujours mettre un peu de latin et de grec en anatomie et en médecine, tout court.

Synapses par Linda, flyckr.com

Alors voilà : les dendrites du neurone ont la capacité de répondre à une stimulation, en créant des nouvelles connexions, de plus en plus nombreuses, au fur et à mesure des répétitions. C’est bien ce que je disais, il y a quelques jours, nous apprenons tout par répétitions.

Et c’est ainsi que le cerveau va se spécialiser, dans n’importe quel domaine, d’ailleurs. Que ce soit celui des langues, de la marche ou de la natation, de la musique, des compétences relationnelles ou des violences !

Le cerveau ne peut pas faire la différence. Il crée des synapses là où il y a de la stimulation.

Neural Stimulation par Gabe and Amanda Phoenix

 Alors, tout simplement, à la place de l’appeler la connexiogenèse, on lui a donné ce nom très savant de synaptogenèse, soit parce que ça fait plus sérieux, ou plus joli.

La synapse

Lorsqu’il y a un influx nerveux, il est  conduit, via l’axone, jusqu’aux terminaisons du neurone où se trouvent des milliers de petites expansions, les dendrites, sur lesquelles se trouvent les synapses. Ces dernières sont des espaces d’échanges entre deux neurones.

Par l’intermédiaire de ces milliers de connexions entre les neurones, les dendrites multiples d’un seul neurone sont autant de portes d’entrées,

 huahine2008-Flickr

permettant de recevoir de nombreuses informations sous forme d’influx nerveux provenant des cellules voisines.

Il existe de 1 à plus de 100 000 synapses par neurone (en moyenne, il y en a environ 10 000 ! ). Vous vous rendez compte de ce que ça représente dans un monde aussi microscopique ?

Bien qu’elles commencent déjà à apparaître par-ci par-là entre la 6ème et la 8ème semaine de gestation, le nombre de synapses va littéralement exploser à partir de la 20ème semaine et maintenir ce rythme effréné jusque vers l’âge de 5-7 ans.

La synaptogenèse ralentit ensuite son rythme, pour diminuer fortement après l’adolescence. On l’observe, par exemple, avec l’apprentissage des langues qui est très facile dans les premières années de l’enfance, puis de  plus en plus difficile au fur et à mesure que l’on vieillit.

Mais elle se maintiendra cependant active pendant toute la vie, ce qui explique entre autre, que le phénomène de la neuroplasticité continue de remodeler notre cerveau de jour en jour et d’heure en heure. Par exemple, votre cerveau vient de créer ou de renforcer certaines de vos synapses entre le début de la lecture de cet article et juste maintenant. Pendant ces 2 minutes, se sont donc passé des phénomènes de neuroplasticité et v0tre cerveau est différent d’avant.

Les neurones, via leurs synapses, se parlent en échangeant des produits chimiques qu’on appelle les neurotransmetteurs.

Tout cela est décrit en détails dans mon livre

Demain, je vous parlerai de l’axone. 

Voici le livre proposé :

Introduction aux réseaux neuronaux : De la synapse à la psyché 
de Armand Savioz (Auteur), Geneviève Leuba  (Auteur), PhilippeVallet  (Auteur), & 2 plus

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Le printemps de la vie : Les neurones

Le 4 mars

« En ce qui concerne la matière, nous avons eu tout faux. Ce que nous avons appelé la matière est en réalité une énergie dont la vibration a été ainsi réduite à être perceptible par les sens. Tous les êtres de matière vibrent à des taux spécifiques. La nature musicale de la matière nucléaire des atomes aux galaxies est maintenant enfin reconnue par la science. » Einstein

Les neurones

Hier, je vous parlais de la maturation du cerveau. Qu’est-ce que ça veut dire, au juste ?

Remettons-nous dans le contexte :

  • Lorsque nous venons au monde, notre cerveau ne pèse que 350 grammes. Il devra encore accumuler de la masse intelligente pour peser presque 1,5 kilo à l’âge adulte.

Il faut donc qu’il continue, voir qu’il amplifie ce qu’il a déjà appris à faire, in utero, par une incroyable magie de la vie, celle de fabriquer des neurones.

Servier Medical Art

-Des quoi ?

-Des neurones, les cellules spécialisées du cerveau qui se différentient totalement des autres cellules du corps.

En effet, pour la plupart, elles sont rondes et ressemblent à des œufs miniatures, avec leur membrane qui enveloppe une masse gélatineuse, dans laquelle se trouve une structure plus dense au milieu, le jaune d’oeuf, ou le noyau cellulaire.

La cellule nerveuse, elle, a cru bon de se distinguer et elle a eu bien raison : elle s’est déguisée en étoile filante :

  • ­Sa forme ronde s’est transformée, tel un oursin, en une petite boule recouverte de petites épines, les dendrites, qui sont autant d’expansions. Ceci lui permet d’en augmenter la surface et ainsi, de communiquer avec ses copines d’à côté. Son prénom est Neurone.

Mais ces petites étoiles ont un long prolongement qui peut s’étendre sur plus d’un mètre, pour certaines d’entre elles, c’est ce qui les fait ressembler à une étoile filante. Son deuxième prénom est Axone.

On peut aussi comparer les neurones à un arbre avec leur axone faisant office de tronc, avec ses divisons terminales figurant les racines, et à l’autre extrémité, leurs multiples dendrites (environ 7000 pour chacun) dessinant une arborescence de branches et de rameaux.

Déjà pendant la période foetale,  des milliards de neurones se produiront grâce à ce fabuleux processus qu’est la neurogenèse.

Matière grise

La matière grise représente l’ensemble des corps cellulaires des neurones. Les neurones sont essentiellement produits à partir de la 6ème jusqu’à la 18ème semaine in utero.

Avec sa cousine, la cellule cardiaque, ce sont les seules cellules du corps qui sont électriquement  excitables.

Émetteurs récepteurs

Telle une tour de contrôle, les neurones représentent un réseau de cellules spécialisées qui perçoivent les informations en provenance des milieux intérieurs et extérieurs du corps.

Via des récepteurs sensoriels ( disséminés dans les organes des sens), ils les décodent pour y apporter ensuite une réponse appropriée de l’organisme.

Les neurones sont spécialisés dans la communication de proximité avec d’autres cellules de même type. La perception des messages se fait via les récepteurs qui se trouvent à la surface de leurs membranes, qui leur permettent d’ intégrer, puis d’ interpréter ces messages. Par la suite, les neurones déclencheront une réaction adaptée de l’organisme en transmettant des informations aux effecteurs dont les principaux sont les muscles, les organes internes et les glandes.

Les neurones sont dotés de deux propriétés physiologiques électriques : l’excitabilité et la conductivité. Ils ont une troisième particularité qui est celle de produire des molécules chimiques de transmission que l’on appelle les neurotransmetteurs.

Les axones (prolongement) se dirigent du haut vers le bas du cerveau. Certains d’entre eux traversent le tronc cérébral ( cerveau reptilien). Après une synapse (connexion) dans la moelle épinière, les plus longs se prolongent jusque dans le pied ! Les axones font ainsi des neurones les cellules les plus longues du corps humain, puisque certains d’entre eux peuvent ainsi mesurer plus d’un mètre !

Marco Solo-Flickr.com

A l’instar des racines d’un arbre, l’axone se termine par plusieurs subdivisions terminales qui augmentent ainsi le nombre de lieux d’échanges avec d’autres neurones. Le signal électrique transmis par l’axone est constitué de potentiels d’action successifs. L’axone représente la partie émettrice du neurone au contraire des dendrites qui en sont la partie réceptrice.

Ces nombreuses petites expansions dendritiques ont pour fonction de recueillir des informations. Elles reçoivent des signaux électriques via d’autres cellules qui peuvent inhiber ou activer le neurone. L’influx nerveux est ensuite conduit via l’axone jusqu’aux terminaisons où se trouvent des milliers de synapses, lesquelles vont se charger de transmettre les informations chimiquement à d’autres cellules. Par l’intermédiaire de ces milliers de connexions entre les neurones, les dendrites multiples d’un seul neurone sont autant de portes d’entrées permettant de recevoir de nombreuses informations sous forme d’influx nerveux provenant des cellules voisines. Les seuils de ces portes sont les synapses. Il existe de 1 à plus de 100 000 synapses par neurone (en moyenne, il y en a environ 10 000 !). Les neurones sont les cellules championnes de la connectivité et de l’interdépendance.

Voilà tout ce qui commence déjà dans les premières semaines de la gestation et qui nécessitera 25 ans pour faire un cerveau adulte.

Tout cela expliqué en détails dans mon livre:

Je vous retrouve demain pour la synaptogenèse et la neuroplasticité.

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Le printemps de la vie : Qui aime bien, châtie bien ?

Le 3 mars

Avant de plonger dans ce monde du tout petit, j’aimerais juste encore vous expliquer ma démarche qui est celle de la prévention de la violence dans l’éducation.

Pour élever nos enfants avec douceur et bienveillance, il faut avoir quelques connaissances de base sur le développement global de l’enfant. Ce sera le sujet des articles suivants.

Il faut aussi se poser quelques questions fondamentales, comme celle énoncée dans le titre ci-dessus.

Evidemment, je n’ai pas la prétention de répondre à une question aussi importante avec ce petit bout d’article. Il existe plusieurs formations que j’ai élaborées sur l’éducation et dont je vous parlerai une autre fois.

Alors, revenons à cette question:

« Qui aime bien, châtie bien »

La Bible

Qui aime bien châtie bien ?

Cette phrase devenue si célèbre se trouve dans la Bible, dans le livre des Proverbes.

Je me suis permise d’y ajouter un point d’interrogation.

En effet, il y a beaucoup de dureté envers les enfants dans la Bible, particulièrement dans le livre des Proverbes, et nous en sommes encore imprégnés.

Pourtant, Jésus est venu donner une toute autre attitude face aux enfants, celle de la bienveillance.

www.IDS.org

« Laissez venir à moi les petits enfants, car le Royaume de Dieu leur appartient », disait-il.

Alors, lorsque nous sommes dans la bienveillance, avons-nous vraiment envie de punir nos enfants ?

Ne vaudrait-il pas mieux se poser la question du pourquoi ils ont fait des « bêtises » ? N’avaient-ils pas compris l’interdiction, l’avaient-ils oubliée ?

« Il faut tout le temps tout leur répéter !» se plaignent certains adultes.

OUI, c’est vrai. Il faut toujours tout leur répéter. C’est comme ça !

L’enfant (et nous aussi, par la même occasion), n’apprenons que par la répétition, car le cerveau est une passoire ! Saviez-vous que le cerveau est programmé pour oublier ?

A quoi sert-il, alors ? me demanderez-vous.

Il n’est pas fait pour stocker de l’information. Son rôle est celui, de comprendre, de réfléchir, d’analyser, et aussi d’anticiper. C’est déjà bien, non ?

Pic Seb, Flickr.com

Ah oui, je devais vous dire combien de temps il faut pour qu’un cerveau devienne mature ?

Il faut…25 ans !

Faites le calcul lorsque votre enfant de 3 ans fait une « bêtise ».

Il lui reste 22 ans à maturer son cerveau !

Alors soyons un peu plus tolérant.

Demain nous parlerons de cette maturation, d’accord ?

Voici le livre proposé :

L’Autorité sans fessées 
de Dr Edwige ANTIER

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recherches utilisées pour trouver cet article:bible qui aime bien chatie bien

Le printemps de la vie: faut-il punir les enfants ?

Le 2 mars

Vous serez peut-être étonnés de trouver le sujet de l’éducation dans ces infos sur le tout début de la vie.

Vous avez raison! Cela peut paraître bizarre.

Mais cela ne l’est pas. C’est une introduction à un questionnement profond: qu’est-ce vraiment que le cerveau et que peut-on lui demander selon son âge?

Dans les articles suivants, nous passerons donc en revue ce tout début de la vie qui nous permettra de comprendre que la maturation d’un enfant est un processus qu’il convient de respecter avec douceur et bienveillance.

L’homme est une victime du conditionnement des âmes, des sanctions et des permissions.

Charlie Chaplin

Faut-il punir les enfants ?

C’est la grande question !

Plutôt que de répondre affirmativement ou négativement à ce questionnement, je vous propose que nous réfléchissions ensemble à ce qui se joue entre l’adulte et l’enfant, lorsqu’une punition s’immisce entre eux.

Oui, j’ai bien dit, simmisce.

La punition crée une rupture relationnelle temporaire, mais qui peut devenir de plus en plus importante, au fur et à mesure que les punitions s’additionnent.

L’enfant a donc fait quelque chose que l’adulte désapprouve et ce qui l’induis à le punir.

Mais la première question qu’il faut se poser est la suivante :

« Est-ce que j’avais dit à l’enfant qu’il ne devait pas faire cette chose ? »

Si la réponse est non, il faut se rappeler que personne n’est censé savoir une chose avant qu’on l’en ait informé.

Les adultes partent souvent du principe que si eux savent les choses, les enfants doivent obligatoirement le savoir.

Mais ce n’est neurologiquement pas possible. Le cerveau de l’enfant est encore immature. En plus, il n’a pas encore eu le temps d’engranger toutes les choses qu’il faut savoir dans la vie.

Savez-vous combien de temps il faut à un cerveau pour être devenir adulte ?

Le cerveau de Rosalinda

Nous continuerons cette réflexion demain et c’est promis, vous aurez la réponse.

A bientôt, Cornelia

En attendant, voici le livre proposé:

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Le printemps de la vie : nouveau théorème

Le 1er mars

L’homme n’est jamais aussi grand que lorsqu’il est à genoux pour aider un enfant.

Pythagore

Un nouveau théorème ?

L’homme du théorème de Pythagore a tout compris. Il me semble que cette phrase pourrait elle-même aussi représenter un théorème, vous ne pensez-pas ?

Se mettre à la hauteur de l’enfant, cela change tout. Il s’établit un vrai dialogue.

Qu’est-ce qu’un théorème ?

C’est une affirmation mathématique qui peut être démontrée, établie comme vraie, au travers d’un raisonnement logique.

Apparemment, M. Pythagore ne faisait pas que des maths.

Comme M. Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, M. Pythagore faisait de la psychologie à son insu.

Savez-vous que tous les fonctionnements du psychisme sont calqués sur les modèles mathématiques ?

Je vous donne, pour exemple, la phrase :« Qui n’avance pas recule ». En psychologie, cela se vérifie constamment. Lorsqu’un patient ne va pas bien, qu’il déprime et que nous réfléchissons ensemble à son problème, je ne lui dis jamais « Qu’est-ce que vous avez fait ? », mais plutôt « Qu’est-ce que vous n’avez pas fait ». C’est mathématique !

Observez cela dans votre propre vie et vous verrez.

Nous n’avons donc pas à subir un destin. Nous sommes les créateurs de notre présent et de notre futur. Nous avons un énorme pouvoir et nous l’oublions souvent.

Voici le livre du jour :

Une vie en mouvement : Une danseuse étoile inattendue Broché – 12 mai 2016, de Misty Copeland

Alors, mon conseil du jour, c’est mettez-vous en action.

Vous verrez comme tout va rapidement mieux. A demain

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Les enfants prématurés no 1

Blog pour futurs et nouveaux parents

De tout temps, la prématurité a amené son lot de misère dans une petite vie qui commençait trop vite et si difficilement. Les soignants et les familles étaient bien démunis devant ces petits êtres, si fragiles, dont la plupart ne survivaient pas. C’est très touchant de penser à tous les efforts qui ont été faits par nos prédécesseurs, dans ce domaine de la néonatalité, pour arriver à nos technologies de pointe, où la survie de ces « nouveau-nés, nés trop vite » est maintenant excellente.

Ceux que l’on appelait les débiles

Il y a à peine cent ans encore, les prématurés, qu’on appelait alors les « débiles », mourraient avant tout par hypothermie.

Le sens premier du mot « débile » est un peu oublié, mais il caractérise avant tout une faiblesse physique.

Le deuxième sens définit une arriération mentale. De nos jours, il prend plutôt le sens d’imbécile.

En matière de prématurité, nos anciens avaient affaire avec des nouveau-nés extrêmement fragiles

et ils étaient souvent démunis devant ces petites miniatures à cheval entre la vie et la mort.

Ces bébés sortaient d’un ventre à 37°C pour se retrouver dans des pièces insuffisamment chauffées, souvent au-dessous de 20°C. Les médecins avaient compris qu’il fallait en tout premier lieu réchauffer ces petits corps dont la température avoisinait 34° et pouvait même baisser jusqu’à 32°C avant de mourir.

On commença donc à les envelopper dans de la ouate,

à les mettre dans des petites boîtes près du feu et à les entourer avec des bouillottes d’eau chaude que l’on changeait régulièrement. Mais la plupart d’entre eux mourrait quand même.

On comprit qu’il ne fallait pas seulement les réchauffer, mais plutôt les couver. Cela impliquait de réchauffer suffisamment l’air qu’ils inspiraient pour éviter que celui-ci ne les refroidisse en entrant dans leurs poumons. Le philosophe Fortinius Liceti, qui était aussi médecin au 17ème siècle, entreprit de couver son fils prématuré, selon le même principe qu’on utilisait en Egypte pour faire éclore les poussins.

Son exemple n’a été suivi qu’en 1875, par le médecin de l’impératrice de Russie, qui inventa une sorte de baignoire, dans les parois de laquelle on faisait circuler de l’eau chaude.

Finalement, ce ne fut qu’en 1883 que le médecin et accoucheur français Stéphane Etienne Tarnier, fabriqua la première couveuse vraiment pratique. Il s’agissait d’une simple caisse en bois dont le couvercle en verre permettait de surveiller le bébé. L’air qui y pénétrait était tout d’abord réchauffé par un réservoir d’eau chaude.

Aujourd’hui, on a trouvé le meilleur moyen qui soit de réchauffer les prématurés, en les mettant au contact peau à peau avec le ventre de la maman. La Nature avait tout prévu !

Il ne fallait pas seulement réchauffer les « débiles », il fallait aussi les nourrir. Mais selon leur degré de maturité, ils n’avaient pas encore la force suffisante pour téter. Ainsi, toutes les deux heures, on leur versait une à deux cuillères de lait de nourrice dans le nez ! Certains survécurent grâce à ces soins rudimentaires.

Lorsque la Nature fait le ménage

Malheureusement, il arrive encore que la grossesse ne se déroule pas de manière optimale et qu’elle se termine avec pertes et fracas, plusieurs semaines à l’avance. A commencer par les fausses couches du 1er trimestre, qui représentent des avortements spontanés de grossesses non évolutives. Certains embryons ne sont pas viables, soit en raison de malformations congénitales ou de causes infectieuses, mais également lors d’aberrations chromosomiques. La Nature fait le ménage et élimine par elle-même ce qui aurait été source de multiples complications.

Cela dit, ces fausses couches ne sont pas une banalité pour la future maman. Dans la plupart des cas, elle se trouve subitement plongée dans le deuil alors qu’elle venait de se réjouir de  cette nouvelle petite vie qui commençait.

Il arrive même que certaines se culpabilisent, ayant l’impression qu’elles n’étaient pas à la hauteur de mener cette grossesse à terme.

Bien sûr, ces ex-futures mamans ont besoin de recevoir ces informations rationnelles biologiques. Si cela en rassure quelques unes, cela n’empêche pas la plupart d’être très tristes et parfois découragées.

Elles n’ont surtout pas besoin de banalisation ou de fausses consolations de la part de l’entourage (par ex. tu en feras un autre !).

Dans cette douleur de la perte d’un enfant, elles ont avant tout besoin d’une écoute empathique et de temps.

Lorsque c’est trop tôt

Alors qu’une grossesse normale s’étend sur 40 semaines, on définit une prématurité pour tout accouchement qui survient avant la 37ème semaine. On distingue une prématurité moyenne lorsqu’elle survient après la 33ème, une grande prématurité après la 28ème et une très grande prématurité avant la 28ème semaine.

Selon l’OMS, chaque année, quelque 15 millions de bébés naissent avant l’âge gestationnel des 37 semaines. On estime que plus d’un million d’entre eux meurent suite à des complications dues à leur naissance prématurée.

Les causes diverses et multiples

Dans les cas de fausses couches du 2ème trimestre ou d’accouchements prématurés au cours du 3ème trimestre, les causes sont plutôt à rechercher du côté maternel.

Ils peuvent être favorisés par

  • des infections
  • de l’hypertension gestationnelle que l’on appelle « éclampsie »
  • des grossesses multiples
  • une dilatation précoce du col de l’utérus
  • une insuffisance ou un décollement placentaire
  • des causes toxiques
  • des insuffisances hormonales

Dans certaines situations, on peut incriminer des causes psychologiques non résolues, actuelles ou anciennes, qui rendent le maintien de la grossesse difficile.

Le stress maternel prénatal

Mais la cause principale qui sous-tend une grande partie des autres causes est certainement celle du stress maternel prénatal sous toutes ses formes. En effet, celui-ci active le système nerveux sympathique, qui déclenche ou renforce des contractions utérines trop précoces. La problématique sera aggravée par un manque de magnésium qui devient de plus en plus fréquent.

Etrangement, lorsqu’on parcourt les diverses études sur la question de la prématurité, on est frappé d’observer que la violence conjugale, en tant que cause de prématurité, n’est presque jamais relevée, même pas dans le rapport de l’OMS. Il existe donc un déni évident qui touche les professionnels de la santé et les empêche de l’objectiver.

C’est comme si les mots grossesse et violences étaient incompatibles.

Pourtant, on sait que la grossesse est justement un facteur de risque dans le déclenchement des violences domestiques dont certains coups sont directement portés dans le ventre.

Probablement en raison de ce déni médical, les femmes n’osent pas parler de ce qu’elles vivent souvent au quotidien. Néanmoins, lorsqu’on les questionne avec précision, on découvre avec horreur que les causes de maltraitances maternelles pourraient représenter de manière directe ou indirecte, jusqu’à 30% des causes de prématurité. Evidemment, la violence domestique est une cause majeure de stress maternel intense. Dans ces conditions déjà violentes avant qu’il ne naisse, le prématuré est à grand risque d’être ensuite violenté à son tour.

Soyons vigilants

En tant que professionnels de la grossesse, obstétriciens, sages-femmes et doulas, nous devons être attentifs à ces multiples causes dont la dernière citée.

Autant il sera facile d’intervenir rapidement et efficacement sur les causes physiques, autant il est beaucoup plus difficile et délicat de réagir en cas de troubles psychologiques et surtout dans les cas de violences conjugales, car la future maman est elle aussi, souvent dans le déni. En effet, elle avait rêvé d’une grossesse idéale, partagée avec le futur papa, et voilà que cela ne se passe pas du tout comme prévu. Alors, elle met la tête dans le sable pour ne pas voir la réalité.

Il faut comprendre que le but du déni est une protection pour moins souffrir. Mais cela l’empêche en même temps de sortir de cette situation de victime.

Il arrive aussi que cette future maman soit tellement figée dans la peur, qu’elle préfère ne rien dire, par peur des représailles.

C’est donc à nous, les professionnels de la santé, maintenant au courant de ces situations potentielles de violence, qu’il appartient d’observer, d’écouter, d’accompagner ces femmes pour les diriger en lieux sûrs. N’oublions pas qu’il s’agit à chaque fois de deux personnes, la mère et l’enfant.

Notre métier nous met face à nos responsabilités. Ignorer les signes d’appel se nomme « non assistance à personne en danger  » .

Mais il n’y a pas que les professionnels qui sont concernés par cette  détection. Les amis, la famille, tout l’entourage ont un rôle important à jouer. Les services sociaux aussi. Il en va de toute la future vie de ce fœtus.

En s’occupant de la maman avec soin , amour et compétence, on influence positivement l’avenir du bébé.

En diminuant l’intensité du stress maternel prénatal, on peut gagner plusieurs semaines de prématurité et donc, un bon développement bien au chaud, dans un ventre douillet. C’est donc un système gagnant-gagnant !

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Cet article est tiré de mes deux livres:

Accueillir mon bébé avec douceur et bonheur

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Les familles monoparentales no 7

Blog pour futurs et nouveaux parents

Les familles monoparentales no 7

« Je me souviens de ces après-midis silencieux avec mon père, qui m’attendait une fois par semaine dans un café. J’avais 10 ans. Je buvais mon chocolat sans réussir à parler. Nous étions tellement gênés par ce manque d’intimité, tout ce bruit et ce monde autour de nous… Quand j’ai divorcé, il y a quelques années, ce souvenir m’a sauté à la figure. Je suis ravi que mon fils de 6 ans et moi ne soyons pas obligés de nous contenter d’un épisodique “droit de visite”, ravi de ne pas lui imposer ce supplice : il vit avec moi quatre jours sur sept ». C’est le  témoignage touchant de Laurent.

La solution, une garde alternée ?

Selon l’Iness, en 2015,  76 % des enfants vivent chez leur mère, tandis que 9 % d’entre eux sont à la charge exclusive de leur père.

Seuls 15 % sont en résidence alternée.

En France, la loi su la garde alternée a été proposée en 2002 par Ségolène Royal, alors ministre de la Famille. Depuis, cette loi ne cesse d’être rediscutée car elle brasse une complexité d’aspects, autant en ce qui concerne les parents, les enfants que la société elle-même. Elle semble amener autant de problèmes qu’elle tente d’en résoudre.

La problématique du lieu

Pour qu’une garde alternée soit physiquement possible, il faut que les deux domiciles parentaux soient à mi-chemin de l’école, ce qui n’est pas toujours facile à organiser.

Il y a aussi une question importante qui se pose au niveau de la chambre de l’enfant:

  • en aura-t-il une toute à lui dans un foyer et juste un petit coin dans l’autre ?

Selon la thérapeute familiale Nicole Prieur, « ce qui importe à l’enfant, qu’il occupe une chambre ou un coin de studio, c’est d’avoir le sentiment que sa présence compte dans chacun de ses deux foyers, qu’il a sa place et qu’il est attendu. »

Ce qui est terrible pour lui , c’est que son lit serve de débarras en son absence.  Elle rajoute : « L’espace qui lui est attribué est une projection de son espace intérieur. L’invasion de son lieu est vécue comme une intrusion intime. »

Daniel Marcelli, pédopsychiatre et président de la Fédération nationale des écoles des parents et des éducateurs, confirme : « La résidence alternée permet de maintenir un cadre régulier d’hébergement chez les deux parents, de passer du temps avec son enfant, de vivre avec lui, ce qui est essentiel.

Ce qui est terrible avec le droit de visite, c’est l’absence de régularité et de continuité dans les rapports. »

Les tensions parentales

Mais encore faut-il que ce soit possible, que les parents soient en mesure de se mettre d’accord entre eux. Or, « ce n’est le cas que dans  un dixième des situations, juste après la rupture », rajoute le Dr Marcelli.

Mettre des enfants au monde revient, qu’on le veuille ou non, à signer « un contrat de codépendance pour la vie », rajoute la psychologue Sylviane Giampino, alors précisément que chacun souhaite se désolidariser de l’engagement scellé par la naissance des enfants !

Pour en revenir aux propos du Dr Marcelli, la garde alternée est souhaitable, mais est-ce possible, de régler les problèmes en discutant avec l’autre, alors que cela n’a justement pas fonctionné pendant toute la durée de vie en commun?

Pour que cela soit possible, il faudrait que les deux parents soient adultes et matures, ce qui est loin d’être le cas. On comprend mieux que la justice doive s’en mêler.

Pour tenter de rééquilibrer des situations bancales et d’ouvrir plus largement la voie à la résidence alternée, un nouveau projet de loi a été voté en France par l’Assemblée Nationale en 2014.

Le député Erwann Binet, coauteur du texte adopté, explique que l’idée n’est pas d’instaurer « une garde partagée systématique et paritaire… mais une égalité de considération entre les deux parents ».

Dans la très grande majorité des cas, le juge fixe la « résidence de l’enfant » au domicile de l’un d’eux, l’autre se voyant attribuer un « droit de visite et d’hébergement ». Ces mots sont une violence symbolique, à l’égard des pères, dans la très grande majorité des cas. Ces mots suggèrent l’idée insupportable d’un sous-parent.

Cette votation vise donc à  supprimer cette discrimination  à désigner un parent gagnant et l’autre perdant.

Il est important que, quand le couple conjugal disparaît, le couple parental continue d’exister », précise-t-il.

Un ou deux domiciles ?

En affirmant ce principe de double domiciliation, la législation tente de faire entrer le principe du recours à la résidence alternée dans les mœurs. C’est notamment ce dernier point qui a fait débat au moment des discussions autour du projet de loi.

Craignant que la double domiciliation ne conduise à un hébergement à mi-temps chez chacun des deux parents, des professionnels de l’enfance, parmi lesquels des pédopsychiatres, ont lancé une pétition de protestation.

Parmi ces signataires, le professeur Bernard Golse, chef du service de pédopsychiatrie à l’hôpital Necker, à Paris, explique qu’il s’oppose au mode 50-50  avant 3 ans, même quand les parents sont d’accord. « Car les tout-petits ont besoin de continuité avec un lieu de référence et une figure principale d’attachement. Le père peut d’ailleurs tout à fait former cette figure, même s’il me semble que les femmes restent un peu plus disponibles pour les enfants que les hommes.

Ensuite, le passage à la parité doit se faire progressivement, au fil du temps ».

Quels sont les risques évoqués par les pétitionnaires ?

Celui pour le bébé de ne pas réussir à constituer son « unicité », de se sentir éclaté, morcelé. Il a besoin de références spatio-temporelles, de rituels, de rythmes de sommeil, de vie et d’alimentation réguliers.

Le Dr Daniel Marcelli n’a pas signé cette pétition. S’il confirme que le nourrisson a besoin de régularité et de repères, il refuse de se prononcer sur une éventuelle nocivité de la résidence alternée : « Je n’ai pas de réponse à cette question. »

Il insiste néanmoins sur l’importance des micro rythmes : «Le nourrisson est extrêmement sensible aux sourires, à l’anticipation des réponses apportées quand il pleure pour manger, à la manière dont il est porté, allongé dans le lit, tenu pour lui donner le biberon… Il repère rapidement les changements dans les interactions », ajoute-t-il.

Le bébé pourra-t-il créer son unité personnelle autour de deux pôles, de deux maisons, s’il partage son temps équitablement entre les deux, dans les tout premiers âges de la vie ?

Aucune étude scientifique n’a jusqu’à présent vraiment comparé l’évolution et le bien-être des bébés élevés par un parent dans un domicile unique et des bébés élevés dans deux maisons, car le phénomène est encore récent. Pour l’instant, les prises de position qui recommandent d’éviter la résidence alternée avant 3 ans s’appuient avant tout sur la pratique des thérapeutes.

De mon côté, j’observe la situation de mes voisins, grands-parents, qui depuis plus de 4 ans, gardent leur petite-fille 3 jours par semaine depuis qu’elle a l’âge de 3 mois. Elle a deux foyers et tout va bien.

Tenir compte de l’âge

Après 3 ans, le petit enfant s’adapte plus facilement aux environnements dans lesquels il séjourne, s’accordent la plupart des pédopsychiatres, psychanalystes et psychologues. La parité peut être envisagée, mais elle doit être mise en place petit à petit.

L’évolution de l’enfant et son rapport au temps doivent être pris en compte, car la perception de la durée est différente selon les âges : « Jusqu’à 4 ou 5 ans, passer une semaine sans voir l’autre parent peut paraître long », souligne Sylviane Giampino, psychologue et psychanalyste qui siège à l’Association nationale des psychologues pour la petite enfance, l’Anapsype.

Un conflit de loyauté

A l’adolescence, l’enfant ressent souvent le besoin de n’avoir plus qu’un seul domicile. Mais il craint souvent d’exprimer ce désir, en proie à un conflit de loyauté face à ses parents. Non seulement il doit le demander, mais ensuite, il faut choisir.

De son côté, le parent qui peut se sentir délaissé, doit progressivement intégrer le fait qu’il est normal qu’en grandissant, son enfant se détache de lui pour voler de ses  propres ailes.

Mais cette réalité survient subitement plus vite que prévu et peut se révéler douloureux. Plutôt que de nourrir des ressentiments ou de la jalousie à l’encontre du parent choisi, il est préférable de se faire accompagner par un psychothérapeute pour apprendre à métaboliser cette douleur paisiblement.

Happy end

Par contre, lorsque les choses se passent bien, que les passages d’un parent et d’un domicile à l’autre se font paisiblement, ce n’est que du bonheur

Cela permet à chaque parent d’avoir du temps pour se reposer, se ressourcer, vivre sa vie personnelle et être beaucoup plus disponible pour ses enfants lorsqu’ils reviennent.

 

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